Maryse FERNANDEZ – Veuve FONTENELLE 12, chemin de Bagatelle – Appt 29 31100 – TOULOUSE Tél. : 06 87 89 63 30
A Monsieur Macron Président de La République Française Palais de l’Elysée 75000 Paris
Toulouse le, 06 février 2020 Objet : Déclaration de guerre
Monsieur,
Il y a 4/5ans à peu près j’avais encore une voiture et j’ai été verbalisé à diverse reprises pour stationnement, PV s’élevant à 17€ pour 2€ de stationnement au prix initial. Ces PV sont passés de 300€ et des brouettes à 852€ suite aux divers frais et taxes qui se sont rajoutés au fil des ans. En 2016 j’ai dû me débarrasser de ma voiture, pour ne pas dire mon épave, car avec 490€ /mois de revenu je ne pouvais plus assumer une telle charge financière
J’ai négligé cette dette que je trouvais tellement inapproprié et disproportionné par rapport au délit de base et à mes revenus, j’ai téléphoné quelques fois au trésor public pensant naïvement qu’un jour un être humain sensé mettrait ce dossier en irrécupérable, mais peine perdue, il semblerait que nos institutions soient devenues tellement déshumanisées, que la logique et le bon sens sont devenus des termes désuets.
En juin 2018 j’ai eu une embellie financière en quittant le statut de « chômeur » pour devenir « retraitée ». Mes revenus sont passés de 490€/mois à 870€/mois, minima vieillesse que j’atteins grâce à la solidarité nationale et j’ai eu un rappel de 2.000€ environ.
Courte a été ma joie, car dans mon euphorie j’avais oublié l’ATD qui trainait à la Banque Postale et j’ai été prélevée immédiatement sur mon compte courant de 852€ en faveur du Trésor Public et de 85,20€ en faveur de la Banque au prétexte de frais. Je me suis sentie dans la peau du lapinou, dans le Robin des Bois de Disney, à qui l’horrible sheriff de Nottingham vole la piécette qu’il avait reçu pour son anniversaire et qu’il faisait sauter joyeusement dans sa main. Horrible déception, mais j’ai subi, une fois de plus sans rien dire, ça restait une embellie puisque vous n’aviez pas tout pris et surtout je sortais de la misère pour rentrer dans la pauvreté, ce qui est un grand changement pour les gens de ma condition.
Il y a 2 ans environ, j’ai pris le train de Muret à Toulouse sans titre de transport, trajet de 25Km dont le coût va de 1€ à 4,50€. J’ai été contrôlée et le contrôleur a voulu me mettre une amende forfaitaire de 30€ à payer cash, ce que j’ai refusé, il m’a alors mis une amende de 100€. J’étais hallucinée de voir ce monsieur, débonnaire au demeurant, me verbaliser sans état d’âme d’une somme aussi exorbitante pour délit aussi mineur.
Cette dette, puisque que c’est ainsi que vos institutions la nomme, est passé à 180€ par le jeu des divers frais et taxes, somme que je n’avais pas l’intention de payer puisque là aussi, disproportionnée et injustifiée. Par prudence je veillais à ne laisser sur mon compte courant que le strict minimum pour que vous ne puissiez pas venir vous y servir. Quelle ne fut ma surprise de constater le 17 décembre dernier que cette somme m’avait été prélevée sur mon livret A où je commençais à constituer une petite épargne car j’ai urgemment besoin de soins dentaires et que changer mes lunettes ne serait pas un luxe.
En effet, tant que j’étais dans la misère j’avais malgré tout accès aux soins (soins au rabais) par le biais de la CMU, mais depuis que je ne suis que pauvre, je n’ai droit qu’aux ACS. Comme la CPAM ne rembourse pratiquement pas les soins dentaires et optiques, j’ai renoncé à prendre une mutuelle pour épargner l’argent des mensualités en vue des soins dont j’ai réellement besoin.
Alors, quand vous êtes venu puiser dans ma pauvre épargne sans vergogne et sans que je puisse me défendre, j’ai vu rouge. D’autant plus qu’à la même période j’ai reçu ma taxe d’habitation d’un montant de 374€ alors que je vis dans un clapier et ça dans le plus grand mépris de nos « élus ». Les animalistes se soucient de la dimension des cages des poules dans vos camps de concentration pour animaux que vous osez appeler élevages, ils devraient aussi militer pour que le minimum d’un logement social soit qu’il soit pourvu au moins un local à vélo. Dans ma cité, les roues de vélo décorent les balcons, et les poussettes d’enfants se garent dans le salon, quant à moi ne peux pas avoir un vélo puisque je n’ai pas la force physique de le porter jusqu’à mon appartement qui n’a pas d’ascenseur.
Cette fois ci, vous avez calibré le sabot de la tondeuse trop bas, ça m’a écorché le dos et quand j’ai mal JE CRIE. Je sais bien que je ne peux pas faire grand-chose, que suis-je face aux requins de la maffia financière qui se sont appropriés les richesses de la planète à leur seul profit ? Je ne peux même pas fermer mon compte bancaire puisque dans ce cas je ne pourrais pas toucher ma retraite et j’ai beau mépriser l’argent et préférer l’Etre à l’Avoir, je ne suis pas un pur esprit et j’ai besoin de ce minima pour survivre à défaut de vivre.
Je suis donc condamnée à payer, comme la casi totalité de tous les humains habitants cette planète, le racket de la maffia financière auquel nous sommes tous soumis, par le biais de frais de tenue de compte et autres agios que les financiers qui vous entourent ne manquent pas de créer, leur imagination étant sans limite dans ce domaine.
J’ai été élevée dans la France du général De Gaulle, je ne l’ai pas connu personnellement, mais je pense que c’était un humain dont les valeurs étaient différentes des vôtres. Il n’était pas comme vous, uniquement préoccupé à voler les richesses du collectif pour les partager avec les gens de votre caste et sous sa gouvernance l’impôt servait aux services publics qui fonctionnaient pour le bien-être de tous. Grâce aux conditions sociales qui étaient celles de ma jeunesse, j’ai pu m’éduquer, m’émanciper et m’élever spirituellement, ce qui me permet de vous écrire aujourd’hui.
Depuis son départ, la maffia financière c’est installé au pouvoir, tranquillement et insidieusement, jusqu’à vous, Monsieur Macron, dont l’unique fonction est de finir le travail de destruction des valeurs républicaines dont vous vous prétendez le défenseur, et d’établir définitivement la dictature de la Finance en France. Je dois reconnaitre que vous êtes au Top de la tâche qui vous a été confiée par les parrains de cette maffia. Vos prédécesseurs avaient quelques restes d’humanité qui leur donnait quelques scrupules à tondre aussi ras le pauvre bétail des sans dents auquel j’appartiens.
Vous, les états d’âme ne vous touchent pas visiblement et grâce à vous je sais, physiquement, que j’appartiens à la classe des sans dents puisque l’argent qui aurait pu me servir pour me faire soigner la dent qui s’est cassée m’a été volé pour participer à l’entretien du faste indécent dans lequel vous vivez, vous et ceux de votre caste. Je suis bien consciente que ma seule contribution serait risible mais elle se rajoute à tout ce racket que vous osez appeler impôt.
L’unique chose que je puisse faire c’est de ne plus jamais vous laisser accès à mes finances en ne laissant sur mon compte courant que le minimum insaisissable et en n’ayant plus de compte épargne. Si j’ai une quelconque épargne, je la mettrais sous mon matelas, là au moins vous n’y aurez pas accès.
Sachez donc qu’à l’avenir je ne paierais plus aucun impôt ou taxe directe dont vous pourriez me tarifier, les indirects malheureusement pas je n’ai pas le choix, car si c’est avec joie que je participe à l’effort collectif lorsqu’il s’agit d’entraide entre humains, c’est avec une volonté farouche que je refuse d’être rackettée par un gouvernement qui à muté, tel un virus, de Démocratie en Ploutocratie dont vous êtes un haut dignitaire en défaut d’en être le chef.
Ma philosophie, dont l’un des préceptes est « ne prends pas le risque de mettre en péril ton Être pour quelques avoirs » m’interdit d’avoir des dettes, j’ai pour habitude de rendre à César ce qui appartient à César, mais en l’occurrence vous avez transformé l’impôt qui est noble lorsqu’il est au service de tous en un rackett inacceptable au profit de ceux de votre caste, c’est pourquoi je vous dit ici que je ne considèrerai jamais une somme réclamée par le trésor public comme une dette légitime.
Beaucoup veulent parler au nom du peuple, or il s’avère que de par mes origines, de par ma position sur l’échelle sociale et de par mes revenus et mes avoirs je peux me permettre d’affirmer que JE SUIS LE PEUPLE et que je n’ai besoin de personne pour parler en mon nom.
Ceci étant une déclaration de guerre, sachez, Monsieur, que je ne vous salue pas.
Mes amis me disent que si mon courrier est lu, ce qui est loin d’être sûr, il le sera par un énième sous-secrétaire et que ça ne pourra que le faire sourire. St le cas et que j’ai fait sourire un pauvre fonctionnaire, je n’aurai pas totalement perdu ma journée.
P.J. ; Courrier au maire de Toulouse et courrier au PDG de la Banque Postale
A Monsieur Le PDG de La Banque Postale 115 rue de Sèvres 75275 Paris Cedex 06
Toulouse, le 06 février 2020 Objet : ATD du 17/12/2019
Monsieur,
En date du 17 décembre 2019, j’ai eu la surprise de me voir prélever 180.00 € sur mon livret A, somme correspondant à une injonction du Trésor Public et correspondant à une amende SNCF majorée pour le trajet Muret-Toulouse, trajet qui coute de 1€ à 4,90 €.
Je sais que votre mission n’est pas de juger le bienfondé de l’ATD, mais d’exécuter la sentence sans état d’âme. Etant en retraite anticipée pour cause d’incapacité au travail, je perçois le revenu minima vieillesse que je pensais, dans ma grande naïveté, insaisissable puisque étant reconnu minima, quant à mon compte épargne je le pensais, toujours aussi naïvement, à l’abri des griffes des vautours de la finance.
En juin 2018 j’ai eu une embellie en passant du chômage à la retraite, concrètement j’ai quitté la misère pour entrer dans la pauvreté. Un de vos démarcheurs m’a convaincue de faire une petite épargne, 15€/mois, pour les jours sombres. Je commençais à avoir un petit pécule pour lequel j’avais beaucoup de projets et vous êtes venu y puiser, sans que je puisse faire quoi que ce soit puisque vous n’avez pas besoin de mon autorisation pour vous servir dans mes comptes.
Déjà, le 21 juin 2018, suite à mon embellie de la retraite et un rappel conséquent, vous m’avez pris 852€ toujours au nom du trésor Public et le 11 juillet 85,20€ de frais inhérents à ce prélèvement. A l’époque j’ai supporté sans rien dire, mais aujourd’hui que vous osiez venir vous servir dans ma pauvre épargne me met dans une immense colère.
Je n’ai aucun recours contre vous, puisque le rackett est institutionnalisé en France, si ce n’est de ne plus jamais vous laisser accès à mes avoirs. Si à l’avenir il m’arrive une quelconque embellie financière, je garderai mon épargne sous mon matelas, là au moins vous n’y aurez pas accès. Si malgré tout je me fais voler, j’aurai la consolation de savoir que c’est par un galérien comme moi, un frère de misère, et que mon argent ne contribue pas à alimenter le faste fastueux dans lequel se vautre cette maffia financière qui a la main mise sur nos comptes bancaires.
C’est pourquoi je vous demande, par la présente d’arrêter le virement permanent vers mon livret A et la fermeture de ce livret dont je ne veux plus jamais entendre parler.
N’ayant pas pour habitude d’être aimable envers les voleurs, sachez, Monsieur, que je ne vous salue pas.
A Monsieur Le Maire Mairie de Toulouse Place du Capitole 31100 – TOULOUSE
Toulouse, le 06 février 2020 Objet : Taxe d’habitation 2019
Monsieur,
J’ai bien reçu mon avis d’imposition concernant la taxe d’habitation 2019 d’un montant de 374,00€ dont 139,00€ de redevance TV et j’ai eu la joie d’apprendre que sans l’immense générosité de notre gouvernement j’aurai dû payer 672,00€.
Mon immeuble n’a pas d’ascenseur et mon appartement n’a ni cave ni local à vélo, me rendant impossible la possession d’un vélo n’ayant nul endroit où le garer et n’ayant pas la force de le monter jusqu’à mon appartement. Je suis à la retraite anticipée pour incapacité au travail, je marche avec énormément de difficulté et j’ai dû renoncer à la voiture, mes moyens financiers ne me permettant pas. Il m’arrive d’être prisonnière de mon appartement car mon quartier n’est relié au reste du monde que par le métro dont la ligne A est fermée tous les étés et régulièrement le reste de l’année, de façon intempestive.
La ligne de bus 13 qui est construite en remplacement lorsque le métro est en panne à un trajet délirant qui pour remplacer 3 arrêts de métro nous envoie à St Cyprien pour reprendre le 14 vers Basso Cambo, soit plus d’une heure de trajet. Le mépris dont vous faites preuve vis-à-vis des habitants de mon quartier, va jusqu’à n’avoir prévu aucun aménagement à l’arrêt Bagatelle pour ce bus et m’oblige, quand je n’ai d’autre choix que de l’utiliser, de l’attendre assise sur le trottoir, la position debout statique m’étant impossible.
Quant à la redevance TV, si c’est vrai que j’ai un écran de TV, c’est parce que cet écran est relié à mon ordinateur par le câble HDMI et en aucun cas à une antenne TV. TV dont le niveau est devenu tellement bas et inepte que je ne la regarde jamais. J’ai demandé à mon fournisseur Internet de m’enlever cette option mais c’est impossible, cela fait partie du bouquet m’a-ton dit.
De plus, le soir du 25 décembre vers 20h30, mon quartier a été gazé par on ne sait qui puisque qu’aucun média n’en a parlé. L’intensité de cette fumée âcre qui nous étouffait et nous piquait les yeux à mes enfants et moi me fait dire que ce ne peut venir que des forces de l’ordre, je vois mal les dealers du quartier avoir un tel arsenal. J’ai cru mourir asphyxiée le soir de Noël, et depuis je suis malade et je respire avec difficulté, les gaz lacrymogènes que j’ai respiré ce soir-là n’ont pu qu’aggraver l’emphysème dont je souffre déjà. Mais ça, ce n’est pas votre problème, votre fonction consistant à nous tondre au plus ras.
Je perçois 870,00€/mois ce qui est le minima vieillesse que j’atteins grâce à l’aide sociale, et vous osez me demander 374.00€, soit la moitié de mon revenu mensuel, pour avoir le bonheur de vivre dans un quartier enclavé, domaine des dealers, dans un appartement sans ascenseur, sans cave, sans local à vélo, ce qui complique considérablement ma vie de personne handicapée à mobilité réduite, où vous espérez m’avoir condamné à regarder une TV insipide et vecteur de la pensée unique.
Je vous signifie donc par la présente que je refuse de payer cette taxe inique et si vous vous demandez pourquoi je vous en avertis, c’est que ma philosophie de vie m’interdit d’avoir des dettes et que je vous avertis donc que je ne considérerai jamais ce racket que vous ose appeler impôt comme une dette légitime. Vous pouvez ainsi, en toute loyauté préparer votre réponse et m’envoyer devant les tribunaux, j’en accepte l’augure.
Sachez Monsieur, que vu le mépris dont vous faites preuve envers vos administrés des quartiers populaires, je ne finirai pas mon propos par les formules de politesse d’usage car le respect est réciproque ou il n’est pas. Il me reste malgré toute la bonne éducation de ne pas vous insulter malgré l’immense envie qui est la mienne.