La prophétie qui est attribuée à Saint Jean de Jérusalem est un poème millénariste en 40 parties de deux strophes chacune, reprenant en leur début toujours la même formule : « Lorsque commencera l’An Mille qui vient après L’An Mille ». Il faut cependant noter qu’à l’inverse des autres œuvres millénaristes, sa description des temps de la fin ne contient aucun retour du Christ, aucun combat contre l’Antéchrist, aucune référence à la victoire sur le péché originel, mais diverses promesses sur un développement psychique et physique de l’Homme lui conférant des pouvoirs divins et surnaturels ainsi qu’un accès à la sagesse et à la paix.
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille l’homme sera devant la bouche d’ombre d’un labyrinthe obscur. Et je vois au fond de cette nuit dans laquelle il va s’enfoncer les yeux rouges du Minotaure.
Prends garde à sa fureur cruelle, toi qui vivras l’An Mille qui vient après l’An Mille.
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La voix de Cassandre sera pourtant haute et forte, il ne l’entendra pas car il voudra toujours plus posséder et sa tête sera perdue dans les mirages. Ceux qui seront ses Maîtres le tromperont et il n’y aura que des mauvais bergers.
D’après ce visionnaire, “au plein de l’an mille qui vient après l’an mille”, soit en langage plus clair, à la fin du 3ème millénaire, LE GRAND HUMAIN, habitera enfin notre planète. Aux deux dernières strophes de la prophétie, l’Homme découvre que « tous les vivants sont porteurs de lumière » et apprend que cette dernière ne s’éteindra pas.
Nous avons ce millénaire pour réaliser cette prophétie, il est tant de nous mettre au travail.
Lorsque ce sera le plein de l’An Mille qui vient après l’An Mille les hommes auront enfin ouvert les yeux, ils ne seront plus enfermés dans leurs têtes et dans leurs cités, ils se verront et s’entendront d’un point à l’autre de la terre, ils sauront que ce qui frappe l’un blesse l’autre.
Les hommes formeront comme un grand corps unique dont chacun d’eux sera une part infime et ils constitueront ensemble le cœur et il y aura enfin une langue qui sera parlée par tous et il naîtra ainsi enfin le grand humain.